Friday, July 25, 2008

Sahilden - Burcu Güneş



Ayrılık zor şey, özlemek kolay mı
Dedim ayrılık olmasın, canımız yanmasın
Dinlesen duyardın
Son birkaç gündür bende özlüyorum
Sana ait herşeyi, evdeki resmini
Yaktım ağlıyorum

Herşeyi göze al geleceksen
Bi daha yaparsan affetmem

Arkana bakta düşün yeniden
Gururumuzdu bizi deviren
İçime dolan tüm korkuları
Denize bıraktım sahilden
Arkana bakta düşün yeniden
Ne fark ederki sen yada ben
İçime dolan tüm korkuları
Denize bıraktım sahilden

Söz - Müzik: Mert Ekren
Düzenleme: Mert Ekren
Perküsyon: Cem Erman - Mert Ekren
Bass Gitar: Murat Ejder
Elektrik & Klasik Gitar: Nurkan Renda
Akordeon: Rıfat Şanlıel
Remix Versiyon Vokal: Ceza

Wednesday, July 23, 2008

Sen Benden Gittin Gideli - SEVCAN ORHAN



Öyle ağırım ki kendime
Sen benden gittin gideli
Tenim küs olmuş tenime
Sen benden gittin gideli

Öyle bıkmışım ki kendimden
Kurudum düştüm dalımdan
Sanki ruhum çıktı canımdan
Sen benden gittin gideli

Bir cefam var idi bin oldu
Aktı gözüm yaşı sel oldu
Yaz baharım döndü kış oldu
Sen benden gittin gideli

Tuesday, July 22, 2008

Help Iranian People Change Government, Shah's Son Urges


TORONTO -- The son of the deposed Shah of Iran warned that Western diplomacy or military intervention will not ease the tensions in Iran, and said there is a small window of time to empower the country's citizens to rise up against the government.

In Toronto yesterday to speak at a conference sponsored by the non-profit Iran Future Association, Reza Pahlavi said in an interview with The Globe and Mail the West needs to provide the Iranian people, whom he describes as "hostages" under the current regime, with moral support, communications assistance and a bit of financial help.

"You have to understand that with this regime, when they hear about human rights, when they hear about democracy, when they hear about women's rights, everything like that to them is like cyanide," he said.

"In my opinion, the only thing that will force the regime to change its behaviour is not any carrot you're dangling from the outside or any threat to strike them with weapons to neutralize their military capabilities. The biggest fear over which [the leaders] lose sleep overnight is the fear that one day the people on the street will rise against them."

Mr. Pahlavi has not returned to Iran since his father, the U.S.-backed Shah Mohammad Reza Pahlavi, was toppled in the 1979 Iranian revolution. The son currently lives in Maryland.

Sometimes referred to as the former Prince, Mr. Pahlavi has used his high-profile status abroad to campaign for human rights and democracy in Iran. He spoke last night at a weekend conference that has brought together Iranian scholars to analyze solutions for the country's future, whether in health care or in the oil industry.

Mr. Pahlavi's comments came as Iran's Revolutionary Guards this week test-fired missiles, including one that it says could reach Israel. The tests have raised fears and provoked international condemnation. Bush administration officials say they have not ruled out military options if diplomacy fails, and Israel has sworn to prevent Iran from emerging as a nuclear-armed power.

Mr. Pahlavi said the regime of President Mahmoud Ahmadinejad is playing a delay game, using the time to develop bombs. He said the outside world should use this period to support the Iranian people in becoming proactive.

"There's a short window of time before it really gets ugly," he said in the interview at a Toronto hotel. "It would be historically criminal, criminal for the future of our planet if the world community doesn't give this process a chance, because by then it would too late."

In recent years, he said, Iran has become synonymous with "terrorism" and "aggression" because of the current regime. He is an advocate of non-violent civil disobedience and has lobbied politicians to help lead a movement for change.

"The Achilles heel of this regime is certainly not by taking up arms and fighting them in decades-long wars and conflicts. Let [the Iranian people] gain back their freedom with your support. You're not there to dictate to them a solution. You're not there to dictate to them an outcome. Let them make their own decision."

Globe & Mail
Caroline Alphonse

Ay Şahit



Göster bana bir sebep göster
Dönmem için sana
Anlat bana birşeyler anlat
İnanmam için hala
Değiştin sen beni çok severken
Çifte kumrulardık biz eskiden
Bu defada yine benden olsun
Döndüğüm son söz olsun

Ay şahit aşkımıza her gece
Gök şahit ettiğin yeminlere
El şahit verdiğim emeklere
Aşk şahit bir şans daha ikimize

O oo oo o oooo...

Son bir şans daha veriyorum ikimize
Ay şahit gök şahit olduğu için
Aşk şahit olduğu için
Bak bir yıldız daha kayıyor gördün mü?

Söz-Müzik: Burcu Güneş
Düzenleme: Tufan Taş
Perküsyon: Mehmet Akatay
Mey: Ertan Tekin
Yaylılar: Gündem Yaylı Grubu
Vokaller: Cihan Okan, Murat Boz, Burcu Güneş

Monday, July 21, 2008

Discours de S.M. le Roi à l’occasion de la Fête Nationale


Mesdames et Messieurs,

Il y a maintenant près de 15 ans que le Roi Baudouin nous a quittés, mais il reste très présent dans la mémoire de nos concitoyens.

Notre pays traverse, vous le savez bien, de sérieuses difficultés politiques, mais j’aimerais rappeler que les difficultés et les crises sont aussi des occasions de rebondir et de se ressaisir. La division dans les esprits n’est pas une fatalité. C’est l’union et la tolérance dans le respect de l’identité de chaque entité fédérée qui représentent la seule voie possible dans notre société démocratique. Nous devons inventer de nouvelles formes de vivre ensemble dans notre pays.

Néanmoins, je ne voudrais pas m’étendre davantage sur nos difficultés institutionnelles présentes, mais évoquer certains thèmes qui tenaient tellement à cœur au Roi Baudouin, et voir avec vous comment ils ont évolué ces 15 dernières années, et ce qu’il faut encore réaliser.

Mon frère était profondément attaché aux valeurs de base de notre société, en particulier à la justice, la solidarité avec les plus faibles, et le respect de chaque personne.

Il était notamment préoccupé par la pauvreté. Celle-ci a pris de nouvelles formes et touche davantage de jeunes et de familles monoparentales. Elle reste aussi répandue parmi les personnes âgées. Une étude du Service Fédéral Économie montre qu’en Belgique une personne sur 7, soit 14, 7 % de la population, peut être considérée comme pauvre. Concrètement cela signifie qu’environ un million cinq cent mille personnes vivent chez nous dans la pauvreté. Cela concerne des personnes seules avec un revenu de moins de 860 euros par mois, et des familles de 2 adultes et 2 enfants avec un revenu mensuel de moins de 1.805 euros. Ce pourcentage est plus élevé que dans nos pays voisins, et nos efforts pour le réduire significativement doivent se poursuivre avec ténacité. En effet, ne faisons-nous pas partie des pays les plus prospères de la planète ?

Les causes de pauvreté sont multiples, mais l’enseignement, la formation professionnelle, l’emploi et le logement social sont des instruments privilégiés pour la combattre.

Par ailleurs, certains délits graves restent hélas d’actualité. Ainsi, la traite des êtres humains qui frappe durement les personnes les plus fragiles ne régresse pas, malgré nos dispositions légales. Comme le montre une récente étude du Centre pour l’égalité des chances, les formes que prend cette traite changent, se diversifient, et les victimes sont, pour une part, originaires de pays différents. Si le phénomène est peut-être moins visible, le combattre devrait à nouveau devenir une priorité.

D’autres grandes souffrances, dont on parle trop peu, touchent des jeunes vulnérables. Il y a d’abord la violence contre eux-mêmes. Dans notre pays le nombre de suicides chez les jeunes demeure élevé. Une politique de prévention et d’écoute de jeunes en difficulté devrait être stimulée. De récentes données de centres de prévention dans notre pays montrent qu’un « teenager » sur 10 s’est déjà mutilé ou a essayé de se suicider. En outre, la violence de jeunes à l’endroit d’autres personnes s’est également accrue et traduit un mal vivre dans une partie de notre société. Là aussi une politique de prévention, centrée sur le respect de l’autre, doit être renforcée. Mais il va de soi que les Autorités feront leur travail lorsque, malgré tout, la violence se manifeste effectivement, et un accompagnement adéquat de ces jeunes sera assuré.

Par ailleurs, le Roi Baudouin était un avocat vigoureux de l’unité et de la cohésion du pays, dans le respect de sa diversité. Il était convaincu que le caractère multiculturel de notre pays est une richesse et un atout.

Dans son dernier discours de juillet 1993, il préconisait, et je cite : « un esprit de conciliation, de bonne volonté, de tolérance et de civisme fédéral. » Il poursuivait en demandant, et je cite encore : « que nous puissions unir nos efforts pour faire face ensemble à d’autres défis auxquels nous sommes confrontés. Parmi eux, je pense surtout à l’emploi, à la sécurité, à l’enseignement et à la construction européenne. » Fin de citation.

Ces propos restent évidemment d’une grande actualité, et j’invite chacun à les méditer en cette année européenne du dialogue interculturel.

Enfin, mon frère était aussi très préoccupé de voir le fossé entre les pays riches et les pays pauvres s’accroître. Est-il besoin de rappeler qu’à ce jour encore, moins de 20 % de la population de notre terre bénéficie de plus de 80 % du revenu mondial. Le partage équitable est un devoir de solidarité que nous devons poursuivre et renforcer.

L’évolution climatique, dont l’hémisphère nord est en grande partie responsable, renforce encore ces inégalités, et la crise alimentaire mondiale accentue les difficultés de nombreux pays.

La situation en Afrique, et en particulier en Afrique centrale, doit continuer à nous mobiliser. Nous ne pouvons être indifférents aux drames humains qui s’y propagent, et spécialement aux tragédies innombrables dont les femmes et les jeunes filles sont les victimes.

Pour terminer, j’aimerais rendre hommage à la Reine Fabiola qui vient de fêter son quatre-vingtième anniversaire. Au nom de tous je la remercie pour ce qu’elle a été aux côtés du Roi Baudouin pendant plus de 30 ans, et pour tout ce qu’elle continue à faire.

En rappelant ces quelques sujets auxquels le Roi Baudouin était particulièrement sensible, il faut bien constater que les situations auxquelles il consacrait tant d’énergie se sont en partie modifiées, mais que les défis de base demeurent. Si je le souligne, c’est que chacun de nous peut contribuer à rendre notre société plus solidaire et plus juste.

C’est le souhait que la Reine et moi et toute notre famille formons à l’occasion de notre Fête Nationale.


Die Zustände, welchen König Baudouin soviel Energie widmete, haben sich teilweise geändert, aber die grundlegenden Herausforderungen sind geblieben. Wenn ich dieses betone, ist es weil jeder von uns dazu beitragen kann, die Gerechtigkeit und die Solidarität in unserer Gesellschaft weiter auszubauen.

Diesen Wunsch hegen die Königin und ich, und unsere ganze Familie anlässlich unseres Nationalfeiertages.

Saturday, July 05, 2008

shargh-e-andooh (à l'est de la douleur) JUSQU'À LA FLEUR DU NÉANT


Nous marchions ensemble.
Hauts étaient les arbres,
Noir l'espace de la vue!
Et longue la route qui menait vers la fleur du Néant.
Une mort dans le flanc des montagnes,
Un nuage sur la crête des hauteurs
Et les oiseaux au bord de la vie.
Et nous chantions:
"Sans toi je suis une porte ouverte au-dehors,
Un regard que limitent les rivages
Et une voix perdue dans le désert."
Nous marchions ensemble.
La terre s'effrayait à nos pas
Et le temps nous trempait de ses pluies.
Nous rîmes et soudain
Les abîmes s'éveillèrent de leur lourd sommeil
Et les fonds insondables firent entendre leurs cris.
Nous silencieux, le désert tout œil, et l'horizon: un fil de regard.
Nous nous assîmes: tes yeux pleins de lointains.
Ma main pleine de solitude, et la terre pleine de sommeil.
Nous dormîmes. Et on raconte que, dans un songs,
Une main cueillait une fleur.

By : Sohrab Sepehri