Thursday, November 27, 2008

New oral sex-cancer link is ‘extremely disturbing’


A clear link has been made between mouth cancer and the sexually transmitted human papilloma virus (HPV), reports the British Dental Health Foundation (BDHF).

A simple oral rinse has been hailed as a potential lifesaver – studies show the rinse could help spot HPV occurrences early and prevent their spread.

New research has also suggested the Gardasil vaccine, currently prescribed for cervical cancer, may prove effective for males in preventing HPV.

The cancer virus is transmitted through oral sex, and is thought to contribute to the doubling of mouth cancers in young men in the last decade.

Foundation chief executive Dr Nigel Carter described the link as ‘extremely disturbing', speaking during Mouth Cancer Action Week in November.

Leading US HPV expert Maura Gillison MD PhD – who discovered the link between HPV and oral cancer, plus the further risks in taking multiple sexual partners – published new research on HPV links as the oral rinse on November 15, the eve of the 2008 Action Week.

Foundation chief executive Dr Nigel Carter BDS LDS (RCS) said the research must now move people to take action to protect themselves from mouth cancer.

‘As young people become more sexually active, this link certainly helps to explain the disturbing rise in mouth cancer cases among younger men,' said Dr Carter.

‘In the last 10 years, the percentage of males under the age of 45 with mouth cancer has risen by almost a third.

‘New techniques and treatments are vital to our population's health as we take action against this disease. We hope, in the first place, the public will heed our campaign slogan: “if in doubt, get checked out.'

Gillison linked 20,000 new cases of mouth cancer to HPV over a five-year period, arguing the risks posed are a worrying new trend.

HPV, the most common sexually transmitted virus, is already accountable for 98% of cervical cancers.

L'infection à Human Papilloma Virus (HPV)

Définition-Transmission

HPV est l'abréviation de «human papilloma virus », aussi connu sous le terme «papillomavirus». Dans la majorité des cas, le HPV est transmis par contact sexuel. On estime que c'est la principale infection sexuellement transmissible (IST) aux États-Unis.

Le virus se transmet par contact sexuel. Il faut le contact direct de peau à peau avec le pénis, scrotum, vagin, vulve, anus, bouche ou une autre partie du corps d'une personne infectée pour qu’il y ait transmission. Le HPV n'est pas transmis par le sang.

Symptômes

Les verrues génitales sont un signe d'infection au HPV. Cependant, dans la plupart des cas, le HPV s'avère une infection «discrète». En d'autres termes, nombreux sont les individus infectés qui ne présentent pas de signe évident d'infection.

Le HPV affecte la région anogénitale tant de l'homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l'utérus et l'anus. Chez l'homme, cette région inclut le pénis, le scrotum et l'anus. À cause de ces différences physiques dues au genre, le HPV affectera les hommes et les femmes de manière différente.

Chez les femmes, l'infection au HPV peut affecter les cellules du col de l'utérus de la manière suivante :

* l'infection inactive ou latente, où les cellules affectées demeurent normales. Il n'y a pas de signe ou de symptôme d'infection de telle sorte que vous pouvez bien ne jamais savoir que vous êtes infectée. Votre corps combat le virus d'une manière que l'on ne comprend pas clairement.

* l'infection active où les cellules du col infectées montrent des changements microscopiques. Ces changements anormaux peuvent être décelés à l'aide d’un frottis qui examine un échantillon des cellules du col de l'utérus.

Evolution

En fonction du type de HPV présent, l'infection peut évoluer vers l'un ou l'autre des deux extrêmes suivants :

* Les cellules anormales «se dissipent spontanément», c'est-à-dire que l'infection devient inactive et ne pose plus de problèmes significatifs pour la santé. Une infection inactive peut devenir de nouveau active sans qu'on sache clairement pourquoi.

* Les cellules cervicales anormales peuvent évoluer lentement vers le cancer du col de l'utérus. Selon les tests, plus de 90 % des femmes affligées du cancer du col de l'utérus ont aussi le HPV.

Tant pour l'homme que pour la femme, le HPV peut affecter la peau de la région génitale en y développant des verrues appelées condylomes. Ces verrues génitales ont l'air d'un petit choufleur, ou bien elles sont plates.

La plupart des types de HPV sont bénins, c'est-à-dire qu'ils ne causent pas le cancer. On a identifié environ 13 types de HPV qui ont un lien avec différents types de cancers de l'anus, du pénis, de la vulve et du col de l'utérus.


Diagnostic

Pour beaucoup de femmes, le premier signe d'une infection au HPV proviendra des résultats d'un frottis du col de l’utérus. Ces frottis sont donc très importants afin de détecter rapidement des cellules anormales.

Les hommes n'étant pas soumis de façon habituelle aux tests du HPV, l'examen de la région génitale devient alors important dans le but de détecter des verrues génitales.

Traitement


Dans le cas où des cellules anormales sont révélées à l'aide du frottis cervical, votre médecin vous suivra de près et il pourrait demander d’autres investigations.

Des traitements comme la cryothérapie ou la chirurgie au laser pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer les cellules anormales. Les soins vont dépendre de plusieurs facteurs dont le degré d'anormalité des cellules révélée par le frottis.

Les verrues génitales visibles qui causent des symptômes dérangeants ou des préoccupations d'ordre cosmétique peuvent être traitées. Des produits pharmaceutiques peuvent être appliqués. L'éradication de ces verrues requiert souvent plusieurs traitements. Dans les cas d'infection par un nombre élevé de verrues, des traitements comme la cryothérapie, la chirurgie au laser ou la chirurgie pourraient s'avérer nécessaires pour éliminer complètement l'infection au HPV. Enlever les verrues visibles n'élimine pas nécessairement le HPV. Les verrues peuvent réapparaître.


Prévention

Si vous êtes actif sexuellement, le fait d'éviter le contact avec une personne infectée et de limiter le nombre de vos partenaires sexuels peut réduire les risques d'infection.

Le préservatif peut réduire les risques d'infection au HPV mais ne fournit pas une protection absolue vu que le HPV se transmet par le contact de peau à peau.

Les femmes peuvent se protéger encore plus du HPV au moyen de la détection rapide à l'aide du frottis du col de l’utérus.

D'autres façons de réduire le risque d'infection au HPV incluent :

* retarder les rapports sexuels jusqu'à ce que le col de l'utérus soit bien formé (18-19 ans),
et
* s'abstenir de fumer.